LES ARMES CONTRE LE CORONAVIRUS : SANG FROID, SOLIDARITÉ, DISCIPLINE
Nous sommes deux personnes, un Suisse et un Français, à vouloir rédiger un article simple pour que les populations francophones reviennent à la réalité du coronavirus, classé comme pandémie par l’OMS.
Tout d’abord, quelques chiffres statistiques :
PAYS CAS CONFIRMES POPULATION %
DE CORONAVIRUS
1 Islande 58 329 100 0,01762%
2 Italie 10 149 60 795 612 0,01669%
3 Corée du Sud 7 755 51 459 200 0,01507%
4 Iran 9 000 83 939 400 0,01072%
5 Norvège 440 5 165 802 0,00852%
6 Suisse 613 8 236 573 0,00744%
7 Chine 80 735 1 409 950 500 0,00573%
8 Suède 477 9 747 355 0,00489%
9 Espagne 2174 46 439 864 0,00468%
10 Pays-Bas 503 16 900 726 0,00298%
11 Belgique 314 11 258 434 0,00279%
12 France 1 784 66 352 469 0,00269%
13 Autriche 206 8 584 926 0,00240%
14 Allemagne 1 629 81 174 000 0,00201%
15 Grèce 90 10 812 467 0,00083%
16 Slovénie 16 2 062 874 0,00078%
17 Danemark 35 5 659 715 0,00062%
18 Royaume-Uni 382 64 767 115 0,00059%
19 Finlande 30 5 471 753 0,00055%
20 Japon 581 125 909 500 0,0005%
21 Irlande 21 4 625 885 0,00045%
22 Etats-Unis 1 050 331 605 440 0,00032%
23 République tchèque 31 10 538 275 0,00029%
24 Géorgie 13 4 490 498 0,00029%
25 Portugal 30 10 374 822 0,00029%
26 Croatie 12 4 225 316 0,00028%
27 Roumanie 15 19 861 408 0,00008%
28 Pologne 16 38 005 614 0,00004%
29 Russie 17 146 267 288 0,00001%
Le tableau ci-dessus nous montre qu’il ne s’agit pas de comptabiliser les cas infectés et les décès par rapport à des pays, mais bien de les comptabiliser par l’incidence sur la population.
Exemple, la Chine n’est atteinte qu’à 0,0057% de sa population, alors que l’Islande est atteinte à 0,0176% de sa population, c’est-à-dire trois fois plus que la Chine.
La Suisse et la France figurent au 6ème et 12ème , avec 0,0074% et respectivement 0,0027%.
Ces pourcentages auront des répercussions sur l’économie de chaque pays, en raison du taux de contamination local.
Il est également intéressant de constater que plus la population d’un pays est faible, plus le taux de contamination est élevé, sans pour autant remettre en cause les politiques sanitaires en cas d’épidémie.
Nous pouvons noter que dans les démocraties démocratiques, à l’inverse des démocraties dictatoriales, les oppositions au gouvernement et celles du corps médical ne feront qu’aggraver la situation et pourront susciter un sentiment de panique au sein des populations, pouvant entraîner des modifications politiques importantes.
Par démocraties dictatoriales, il faut entendre, les démocraties qui savent imposer à leur population les mesures nécessaires en matière d’hygiène notamment :
– Se savonner les mains, avec ou sans alcool
– Enlever ses chaussures à l’intérieur
– Eviter tout contact physique
– Eternuer ou tousser dans le pli du coude ou dans un mouchoir à usage unique
– Garder une distance d’un mètre de ses voisins
– Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche avec des mains non lavées.
– Rester à la maison en cas de maladie
– Nettoyer et désinfecter les objets et surfaces fréquemment touchés
– Faire preuve de civisme et de solidarité.
Un des rédacteurs a vécu des épidémies de choléra, de typhus et de diphtérie dans un ancienne colonie française, après la seconde guerre mondiale. Le nombre de cas et de décès ont été de 20 à 30 fois supérieurs aux taux actuels du coronavirus. Toutefois, en respectant les règles d’hygiène recommandées par les médecins locaux, en faisant preuve de civisme et de solidarité, sans l’aide d’aucun gouvernement, ces épidémies ont été vaincues.
Dans tous les pays du monde, les décideurs politiques en matière de santé publique ne sont pas forcément des médecins de formation, mais ils savent s’entourer de professionnels les conseillant.
La politique de fermeture des frontières ne pourra pas totalement isoler un pays, car de nombreux passages ne peuvent être contrôlés. En effet, différents exemple, notamment en Chine, nous ont démontrés qu’en plus de la mise en quarantaine ou l’isolation, le civisme et la discipline de chacun sont des constituants indispensables de la lutte contre les épidémies.
A. Guilbaut et P.-A. Patry