LETTRE D’INTERET A MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE … Suite 5
SUITE 5
Je n’aurais pas voulu écrire la suite 5.
J’ai été hospitalisé… quels qu’ils soient : « gilets jaunes » « politiques », « black quelque chose », voyous… organisons-nous et vite afin que nous ne vivions plus cela.
« Des dizaines d’individus forçant l’entrée d’un service de réanimation chirurgicale, des gestes violents et menaçants… » C’est ce qu’ont subi les personnels de la Pitié-Salpêtrière, mercredi après-midi, en marge du défilé du 1er-Mai à Paris.
« On voyait les CRS courir, tirer des lacrymogènes, puis on a vu d’autres personnes ouvrir le grand portail. Ils étaient une cinquantaine pour le faire tomber. » Mercredi après-midi, Dounia, une patiente, a assisté à cette scène impensable à la Pitié-Salpêtrière, quand des manifestants radicaux, qui participaient au défilé du 1er Mai à Paris, ont forcé l’entrée de l’hôpital et se sont brièvement introduits dans le service de réanimation chirurgicale.
« Je n’avais jamais vu ça dans ma carrière. »
« Malgré l’ensemble des mesures de sécurité qui avaient été prises sur le site, puisqu’on avait fermé l’intégralité des portes qui donnaient sur le boulevard de l’Hôpital, les manifestants ont forcé le portail situé au numéro 97 ». « Les chaînes ont cédé », rapporte de son côté la directrice de l’hôpital Marie-Anne Ruder, qui était présente sur place lors de l’incident. « On est tous profondément choqués par une intrusion de cette force », confie-t-elle au micro d’Europe 1. « Je n’avais jamais vu ça dans ma carrière. On est un service public hospitalier… Ça a été très éprouvant pour les personnels. »
La République, la Démocratie, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, ne peut pas, ne doit pas être pareillement bafouée.
Si et si… monsieur Martinez ou Monsieur Rodriguez ou encore monsieur Mélenchon ou madame Marine Le Pen étaient au pouvoir (que Dieu nous en préserve), hier, à la Salpêtrière, le personnel hospitalier aurait donné ses soins à leurs « bourreaux » tombés sous les balles d’une police qui aurait reçu l’ordre de faire feu.
Nous ne pouvons plus attendre pour que l’ordre soit rétabli en France.